lundi 10 décembre 2012
jeudi 8 novembre 2012
Le monocycliste
Ca faisait longtemps que j'avais pas sorti un truc fignolé sur Illustrator (3D, toi qui m'a happé). Voici donc mon retour à la 2D.
Je commence à me dire que finalement l'illustration me fait du bien. Un début de changement d'orientation ? Encore un peu tôt pour le dire....
vendredi 2 novembre 2012
Joyeux anniversaire !
Bon ben voilà, ce blog a 1 an aujourd'hui. A sa création je me rappelle m'être demandé si c'était pas un coup d'ego mal placé de ma part, mais vous avez su prendre mes publications dans le bon sens et me prodiguer des encouragements et des critiques qui m'ont montré l'intérêt que j'avais à continuer de le faire vivre. Et ce autant pour les illustrations, les dessins et créations diverses que pour les textes d'humeur. D'ailleurs, quand je re-jette un oeil au blog dans sa globalité, je vois clairement mes progrès, ce qui est une chose à laquelle je tenais bien sûr beaucoup. j’espère avoir les mêmes personnes ainsi quelques nouvelles pour m'aider à faire vivre ce blog durant l'année qui arrive et celles qui suivront, en faisant toujours évoluer son contenu.
Ici, les stats des vues sur toute l'année, c'est pas encore la grosse audience de malade bien sûr, le buzz intersidéral. Mais pour un petit amateur comme moi ça fait déjà très chaud au cœur.
Merci beaucoup.
vendredi 26 octobre 2012
La perturbante question de l'ego créatif.
Dans la vie d'un jeune créatif en devenir tel que moi ou tout autre étudiant ayant choisi une quelconque voie artistique, se pose la question de l'ego. Quelle valeur donner à son travail, donc à son esprit, donc à soi même.
Lorsque l'on créé et qu'on a un retour sur son travail, on est obligés de se demander quelle valeur donner à la voix de chacune des parties. Il va y avoir d'un coté nous, qui avons pensé l’œuvre, son propos, comment défendre ce propos par des moyens pertinents puisés dans des œuvres et des valeurs qui nous touchent. De l'autre, nous allons avoir le critique, qui va tenter de cerner notre travail, de le démêler, de comprendre comment nous sommes arrivés là où nous sommes arrivés. En somme : Comprendre le langage du créatif qui est en face de lui. ce qui n'est pas toujours chose évidente, conduisant à l'échec du rapport artiste/critique.
Et ici se pose la question de l'honorabilité de nos références et de notre personnalité artistique. Est-ce que mon "moi" artistique est réellement digne d'être respecté ? Est-ce qu'il mérite d'être défendu bec et ongles ?
Car oui, Nous sommes bien-sûr libres de marcher sur un chemin que l'on se trace, avec des références qui nous sont propres et donc un langage personnel, plutôt que de succomber à la tendance que l'on nous dicte. Cependant, l'interrogation qui reste est celle de la valeur de notre personnalité artistique, et si celle-ci mérite plus de respect que celle de notre possible némesis créative, ou même que ladite tendance.
Partant de là, il devient extrêmement difficile de parler de notre travail et de nos inspirations en affirmant qu'elles sont valables. Qui nous dit que ce que nous disons ou défendons ne sera pas de la pure branlette intellectuelle aux yeux de tous ? Qui nous dit que ceux-ci n'auront pas raison ?
Nous nous réfugierons donc dans une humilité polie, qui fait survenir d'autres interrogations. Par exemple, la question de savoir si la sensibilité créative que nous gardons en nous en vertu de cette humilité ne pourrait pas être bénéfique pour ceux qui nous entoure, ne mériterais pas d'être, pourquoi pas, exposée comme exemple.
Ces questions sont extrêmement perturbantes lorsqu'elles sont déterrées, parce que sans fond. En tout cas, mon esprit n'atteint pas ce fond, ce qui est fort regrettable pour moi.
Photo d'illustration : Flash Gordon, film communément admis dans la catégorie du "nanar" mais gravé dans la nouvelle pop-culture. Donc une référence possible aujourd'hui mais "impure" pour le milieu.
jeudi 25 octobre 2012
samedi 13 octobre 2012
vendredi 21 septembre 2012
Subversion et conformisme
En zappant, dans un de ces moment d'apathie du week-end où la journée est sans but et sans imposition, j'ai commencé à m'interroger sur le contenu qui défilait devant moi, et sur la réceptivité d'une certaine catégorie de spectateur : Les gens de ma génération.
Là dessus, Arte a été plutôt riche en enseignement : Une chaine qui a été toute ma vie, et encore maintenant, considérée par la plupart des jeunes comme une chaine à éviter. Considérée pauvre en contenu intéressant, parce que "vieillissante et relique de la génération précédente considérée comme étouffante".
En comparaison, les autres chaines étaient considérées comme actuelles, répondant aux valeurs de l'époque, une époque où on ne voulait pas "se prendre la tête", dans un certain esprit d'insousciance et d'hédonisme. Cet esprit est toujours aujourd'hui considéré comme profondément subversif par beaucoup de monde.
Pourtant, si on reviens à la base du terme de "subversion", on se rappelera qu'il porte des valeurs de dressement contre l'ordre établi, après en avoir vu les limites et les failles. Et la question que je me pose est : Comment voir les limites de cet ordre établi en puisant dans des médias tenus par des garants de ce même ordre ?
Car quand on regarde en détail ce qui nous est proposé, on voit des émissions, des chaines tenues par des gens de la génération précédente ou de celle d'avant, tenues par l'ordre qu'on a précisément tenté de fuir toute notre vie. Cela donne des "vieux" qui essaient de parler aux jeunes (Dixit dans le Grand Journal, ce jeune chroniqueur qui vient faire son petit rapport sur les réseaux sociaux et qui repart à la fin, comme si le gérant de la chaine te disais "t'as vu ? on t'a mis un jeune qui parle des réseaux sociaux ! Tu te sens intégré là hein ? On parle ton langage là hein ?") ou des "vieux" qui parlent entre eux et tentent de comprendre une génération sans inviter un représentant de celle-ci.
Partant d'ici, on trouvera des jeunes que ça ne gène pas, qui penseront pouvoir se rebéller par un simple Tee-Shirt "Sex, Drugs and Rock'n'Roll" "Punk is not Dead", vendu dans un magasin qui à pignon sur rue, comme un simple slogan publicitaire. Fumant clope et weed pour s'imaginer vivant à une autre époque et imaginant rendre hommage par ce simple acte aux baby-boomers si subversifs. Oubliant la plupart du temps que ce sont aujourd'hui les vieux cons qui lui servent la soupe qui endort leur conscience politique et sociale à la télé et à la radio.
Aujourd'hui, comme à chaque époque, pour toucher du doigt la vraie subversion, il faut se tourner vers les endroits, les médias que la majorité des gens considèrent comme ringards ou obscurs, car ce sont des endroits libres de la volonté des puissances qui décident du bon-goût, du politiquement correct, du communément acceptable. Toutes ces endroits rêvés et portés de tout temps par tous les mouvements de contre-culture, mais qui sont aujourd'hui méprisés et délaissés.
Le problême, c'est que ces endroits sont aujourd'hui plus délaissés par la jeunesse que par toutes les autres catégories.
dimanche 16 septembre 2012
samedi 15 septembre 2012
Craie sur papier noir 2
2 mois sans post...Croyez bien que je m'en excuse. Mais j'ai observé la pose estivale de tous les étudiants et de pas mal de blogueurs. Et oui, même si j'aborde une année sabbatique, je fais toujours une distinction !
En attendant d'autres projets pour l'instant en cours de réalisation (Ils ne manquent pas) voici quelques nouveaux extraits de mon cher carnet aux belles feuilles noires.
lundi 2 juillet 2012
dimanche 1 juillet 2012
mardi 12 juin 2012
Sujet de fin d'année - Après la fête.
Voici les images réalisées dans le cadre de la fin de ma première année à l'ESMA de Toulouse. La base étant le sujet "Après la fête".
J'ai choisi pour ma part de parler de la Russie "post-URSS". Pour cela, j'ai choisi de situer mon "action" dans un appartement fraîchement investi en 1989 par un jeune communiste fondamentaliste s'opposant aux quelques libertés que Staline et ses héritiers ont pu prendre pendant la guerre froide (Plan de productivité en 5 ans par exemple, avec une propagande érigeant au titre d'exemple des ouvriers tels que Stakhanov, tout cela évoquant étrangement plus l'idéologie fordiste que la révolution du prolétariat dont rêvait Karl Marx).
Ce jeune communiste donc, aurait fait de son nouveau logis un lieu de rencontre et d'échange d'idées, de rêves, d'utopies inconscientes parfois. Une place réservée à l'échange et à la culture qui tend les bras à tous.
Dans la 2e image, on retrouve le lieu 20 ans plus tard, la Russie est entrée dans la mondialisation, l'économie de marché. Le jeune plein de rêves a été pris de court, il n'a pas su donner de la portée à ses envies de retour aux "vraies valeurs" (A 20 ans, difficile de savoir comment aborder le monde, par quoi commencer et comment commencer).
Il a abdiqué, et s'est enterré dans une vie morne, sans saveur, il est devenu monsieur tout-le-monde : Il est resté chez lui, s'est marié, a eu un enfant, a acheté une belle télé, un canapé en cuir et des meubles Ikea, et repense avec nostalgie au temps ou il rêvait encore.
lundi 11 juin 2012
De l'étroitesse des élitistes.
Je ne le savais pas, mais cet album que j'ai écouté au départ pour la musique, m'a plus apporté sociologiquement que musicalement.
En effet : n'ayant au départ pas apprécié cet album, j'ai tenté de partager mon désarroi et mon incompréhension avec une personne lambda autre que celle qui avais porté cet objet à mes oreilles. Grand mal m'en fasse, j'ai eu droit à tout un tsunami de condescendance et de consternation : "C'est un album mythique", "Tu n'as pas la culture nécessaire pour le saisir", "Les instruments sont parfaitement calés les uns avec les autres, c'est les résonances qui te font croire le contraire".
Petit con immature que je suis, cela ne m'a pas fait revenir sur ma parole mais m'a plutôt mené à une interrogation : "Pourquoi m'oblige-t-on à aimer ceci ?".
Et bien, en me renseignant un peu, j'ai constaté l'encensement général de cet album depuis des années, qui tenait plus de l'habitude héritée de "critiques renommées" que d'une réelle écoute.
Je ne vais pas disserter sur l'album en lui-même, je ne l'ai pas écouté en entier (Bien que je commence à saisir, à la réécoute de 2 ou 3 titres, une certaine logique à l'oeuvre) mais plutôt parler du comportement de quelques élitistes comme celui auquel j'ai été confronté.
Aborder une oeuvre avec des préjugés est selon moi quelque chose à éviter. Lorsque l'on a lu une critique, un témoignage sur une chose avant de l'aborder, on ne va chercher qu'a vérifier ce qu'a ressenti celui qui a escaladé la montagne avant nous, et ne pas chercher à aborder un autre versant. Pour parler simple, on te dit que "C'est ça qu'il faut écouter, et c'est génial".
Alors on va trouver ça génial, sans prêter attention à la classieuse sortie de tonalité sur 2 notes pas ou peu calculée.
Mais c'est pas grave; on va se convaincre qu'on est sur la bonne voie, puisque tout le monde nous le dit, et ne pas remettre en question le jugement qu'on nous a inculqué. On est prêt à massacrer violemment tout dangereux anarchiste tenté de s'y opposer.
A ce moment là, nous ne sommes plus des amoureux de l'art, des mélomanes, ou quelque autre chose de cet acabit. Nous sommes juste des élitistes, vaniteux et fiers de la culture que nous avons amassée pour nous seuls dans le but de briller en société.
mercredi 30 mai 2012
Bébé Hannibal (et accessoirement, mon retour.)
Woup lala !!! Ça faisait un moment que j'étais pas venu par ici ! Je m'en excuse, je ferai tout pour que ça ne se reproduise plus !
Ceci est mon dernier projet de modélisation de cette année riche en apprentissage, sobrement intitulé "Personnage libre", mais potentiellement un miraculeux catalyseur à délires divers et variés.
Voici donc ma contribution au catalogue de personnages ou bestioles bizarres qui en ont résulté : Le "Baby Hannibal" !
Encore toute mes excuses pour cette longue absence. A très bientôt ! :)
vendredi 9 mars 2012
Androide-Image finale (Post-Prod)
On finit sur l'androide, avec l'image de mise en situation de la bête ! Premier travail de moi à coup sûr visible lors des JPO de l'ESMA de Toulouse !
samedi 25 février 2012
samedi 18 février 2012
mardi 14 février 2012
Androïde (WIP)
Aujourd'hui, j'ai commencé à travailler sur un nouveau projet, à savoir modéliser un androïde et le mettre en scène. (Oui je n'ai pas de St Valentin, donc quitte à être seul, autant être efficace. ^^)
A titre personnel, je suis parti sur l'idée d'un androïde bluesman. Donc un spécimen gros, avec une enceinte collée derrière le crâne pour laisser s'exprimer la gratte qui lui est assortie que je vais me faire un plaisir de designer !
Ici donc, le fruit de ma première journée de travail : La tête, à laquelle je rajouterai quelques fioritures avant de m'attaquer au corps, à la gratte et au décor (Ouaip ! J'suis motivé les gars !)
dimanche 22 janvier 2012
mercredi 18 janvier 2012
Caravane Palace
Image finale de mon dossier pour la partie dessin d'un sujet nommé "Caravane Palace" (La petite référence au nom du groupe serrait apparemment volontaire. ^^). Je n'ai que l'image finale à présenter pour l'instant, le dossier entier n'étant plus à ma disposition pour quelque temps.
L'objet du sujet était donc de créer un véhicule comprenant des éléments associés à la caravane et au palace. Ici donc, le véhicule est une épave de galion qui en théorie ne pourrait plus naviguer (Trous dans la coque, voiles déchirées) mais obtient une "seconde vie" grâce à des moyens modernes.
Dans cette mise en situation, je l'ai donc tout simplement mise en regard avec des épaves au fond de l'eau, irrécupérables et oubliées.
Modélisation 3D de cette scène à venir ! Wait and see...
vendredi 6 janvier 2012
Petit déjeuner, ou quand Maya fait remonter des souvenirs. (WIP)
Voilà la progression d'un travail de rendu en 3D sous Maya, Le travail en noir et blanc était imposé pour travailler la lumière et le rendu de texture. Le choix de la "nationalité" du petit déjeuner nous était laissée.
J'ai donc choisi d'aller du coté des berbères, pour me rappeler des souvenirs de voyage.
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